Le parc fait partie intégrante du quartier et organise de nombreuses circulations piétonnes permettant de se rendre d’un lieu à un autre rapidement, il propose dans le même temps des lieux pour se divertir, se poser, se reposer. En créant des espaces relativement sauvages, en composant les jardins avec des espèces végétales qui combinent intérêts esthétiques, écologiques, botaniques et ethnobotaniques, la SEM Territoria a souhaité prendre en compte l’enjeu de la biodiversité présente sur site dans l’organisation des travaux. Un écologue a assuré une mission de conseil pour garantir la réussite de cet aspect du projet, et la maîtrise d’œuvre a adapté les travaux en conséquence.
Une paysagiste (Anne-Sophie), un écologue (Antoine), une cheffe de projet (Émilie) : trois courtes et passionnantes interviews pour tout comprendre du Parc Paysager des Breuzes et de son importance au cœur de ce nouveau quartier.
Trois compétences au service d’un nouvel équilibre entre nature et habitat.
Parc paysager des Breuzes : l’interview d’Emilie, cheffe de Projet
Parc paysager des Breuzes : l’interview d’Anne-Sophie, paysagiste
Parc paysager des Breuzes : l’interview d’Antoine, écologue
L’aménagement du parc permet la plantation d’environ 10 000 arbustes et jeunes plants en forme de bosquets pour former des zones denses et des haies. Ces bosquets façonnent le paysage, en créant une forme typique de la campagne environnante et permet également d’apporter des habitats pour les oiseaux et la petite faune sauvage. Le choix des arbres et arbuste s’est porté sur des essences plutôt endémiques avec quelques fruitiers sauvages qui apportent de richesse à la biodiversité locale.
Le projet a également permis la plantation de grands arbres d’agrément choisis pour la couleur de leur feuillage (Ormes, Aulnes, Erables) ou de leur floraison (Prunus variés, Malus variés), ou leur port remarquable (Noisetier de Bizance, Micocoulier d’Europe, Noyer). Ils sont répartis sur l’ensemble du parc pour le plaisir des yeux. Un verger est également planté au cœur du projet, la possibilité d’une gestion de cette zone par les habitants du quartier est envisagée. Les espèces du verger sont des pommiers (Reine des reinette et Tentation), pruniers (Mirabelles et Reine -Claude), cerisier (Burlat, Bigarreau, Cœur de pigeon).
Le site contient des centaines d’espèces animales et végétales, mais il est possible de citer quelques espèces emblématiques du terrain.
Papillons : Azuré des Coronilles, Macaon et Criquet, criquet des roseaux. Reptiles : Lézard des murailles et Lézard vert, Orvet fragile et Vipère aspic. Oiseaux : Linotte Mélodieuse, Bruant jaune, fauvette grise. Flore : Orchidées sauvages, Ophrys Bourdon, Orchis pyramidal, Falcaire vulgaris, Vesce de Hongrie, Luzerne orbiculaire…
L’aménagement de la zone d’habitat autour du corridor écologique offre la possibilité de récupérer les eaux pluviales et de les infiltrer pour respecter au plus près le cycle naturel de l’eau. Une noue d’environ 500m de long traverse le parc et permettra la circulation de l’eau de pluie tout en étant le support de plantes vivaces fleuries et colorées. Ces plantes sont choisies pour leur rusticité, leurs couleurs de fleurs et de feuillages, mais aussi pour la diversité des floraisons et les petits fruits favorables aux insectes pollinisateurs.
Situé en point bas du parc, le bassin collecte l’infiltration des eaux pluviales. Selon les récurrences et les intensités de pluies reçues au cours de l’année, le bassin prend différents aspects. Lorsqu’il pleut, son utilité technique est mise en évidence en révélant le parcours des eaux pluviales récoltées sur l’ensemble du quartier tout en développant des ambiances végétales liées à ce milieu méso-hygrophile. Lorsqu’il est vide, il permet d’accueillir des promeneurs et se présente comme un grand parc, très végétalisé, avec des escaliers et des chemins.
Les travaux ont été organisés de manière à déplacer une partie des milieux et de la biodiversité végétale présente sur place avant de commencer les travaux de terrassement et de viabilisation. Par exemple, des travaux de déplacement de « plaques » de prairies ont eu lieu, sous le contrôle d’un écologue. Le périmètre de la ZAC des Breuzes était déjà riche d’une biodiversité locale, parfois remarquable et protégée : le projet intègre la présence des espèces existantes, mais permet également le développement de nouveaux milieux.
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